J’utilise un soufflet Nikon PB-6  avec un reprodia PS-6.

Avec ce système l’image est tellement nette qu’en zoomant on peut voir le grain du film.

Merci pour ces infos.

J’ai téléchargé plein d’images de test de différents scanners, seuls les modèles très chers à plusieurs milliers d’euros donnent une qualité d’image équivalent à celle obtenue avec le soufflet macro Nikon.
Pour moi l’image doit être assez nette pour qu’on puisse voir le grain du film en zoomant.
J’effectue les prises de vues en raw.
Pour les diapos l’opération est très rapide. j’ai une télécommande dans une main et de l’autre je mets en place la diapo dans le passe vue et je déclenche. Après chaque déclenchement mon boiter affiche la photo obtenue avec les histogrammes rouges verts et bleus à côté. je veille à ce qu’il ne soient pas collés à gauche ni à droite. Si necessaire je corrige l’exposition.

Pour les negatifs c’est un peu plus long. Je commence par une photo à cheval sur deux vues pour avoir le masque du film en photo. Ensuite je photographie les 36 poses et j’ouvre les fichiers raw avec grain2pixel qui est un plugin gratuit pour photoshop. Il inverse et equilibre les couleurs automatiquement en se basant sur la couleur du masque entre deux images. Il traite automatiquement le lot en environ 15 secondes par vue.

Il y a aussi le plugin pour Lightroom Negative Lab Pro mais il coûte 100 dollars.

 

 

Bonjour à tous.

J’ai perfectionné ma méthode de travail pour les négatifs couleur que je vais partager avec vous ci-dessous

J’ai acheté un agrandisseur couleur dont j’utilise la tête comme source de lumière pour mon soufflet de reproduction Nikon PB-6.

L’ampoule de l’agrandisseur est une halogène 100W 3200K. c’est le même type de lampe que dans les projecteurs de diapos.

Je règle bien sûr mon boitier sur 3200K.

Ensuite je mets dans le passe vue une bande de négatif couleur à cheval entre deux photos pour qu’au milieu du cadre je puisse voir l’espace inter-image qui est une portion de film vierge.

Mon boiter est relié à mon PC avec le logiciel digicam control.

Je prends une photo que j’ouvre dans Photoshop et j’effectue une mesure avec l’outil pipette que je place sur une partie de film vierge entre les deux photos.

Je regarde les valeurs obtenues puis avec les boutons de réglage de l’agrandisseur je modifie la couleur de la lumière et je recommence l’étape précédente.

Je continue jusqu’à ce que la pipette m’indique une mesure avec les trois valeurs RVB identiques ou presque. Je m’autorise un écart de deux points entre la valeur la plus haute et la plus basse. Par exemple

R 126
V 125
B 127

Cette procédure me prend moins de 5 minutes.

Après cela je photographie les 36 poses de mon film.

Ensuite je n’ai plus qu’a inverser les images en positif Ctrl+I puis couleurs automatique, contraste automatique et tonalité automatique.

J’ai enregistré un traitement par lot pour automatiser tout ça.

Le résultat est très satisfaisant.

A chaque nouveau film je répète la procédure de réglage de la lumière même si c’est la même référence de film car dans un même labo, d’un jour à l’autre il peut y avoir des variations de traitement.

Pour gagner encore plus de temps, pour chaque référence de film je note dans un carnet le filtrage de la couleur, comme ça, à chaque fois que je fait une nouvelle session de numérisation je n’ai pas à repartir de zéro et le filtrage devient très rapide à faire.

Petite précision, dans mon traitement par lot j’ai inclus une symétrie horizontale car en repro de films on photographie le négatif du côté émulsion donc l’image est inversée.
On ne photographie jamais un négatif ou une diapo à travers le support de son film.

Résultat :

Négatif de 1998

https://www.cjoint.com/c/NFDa2G6FefO

P.S. Cette méthode est aussi très efficace avec les vieux négatifs couleur des années 60 et 70.

Négatif fin des années 60 :

https://www.cjoint.com/c/NFDbl6fUsPO