Bonjour,

C’est toute la différence entre les F stops et les T stops.

Le nombre F caractérise l’ouverture géométrique qui est le rapport entre le diamètre du diaphragme et la focale de l’objectif.

Le nombre T caractérise l’ouverture photométrique qui est la transparence de l’objectif. Celle-ci varie selon le nombre de lentilles et leur capacité à laisser passer la lumière.

Ainsi, deux objectifs de focale et ouverture identiques laisseront passer une quantité de lumière différente. Lorsqu’on mesure la lumière à travers l’objectif cette différence n’a aucune importance car l’exposition finale correspondra à la lumière arrivant effectivement sur le capteur/film.

Les posemètres donnent des mesures de lumières pour une ouverture F théorique qui ne prend pas en compte les différences de transparence.

Sur le site DxO Mark, dans les caractéristiques des objectifs il y a une colonne intitulée transmission qui donne les valeurs réelles d’ouverture photométrique.

Pour éviter ce problème, les objectifs utilisés en cinéma sont gradués en ouverture T

bonsoir,

La différence dépend aussi de la qualité de l’objectif et de sa complexité. Le 400mm 2.8 Nikon à un écart de 0.5 diaph! sinon en général c’est 0.1 à 0.2 diaph. Ce décalage était surtout critique à l’époque des films car on ne pouvait pas voir le résultat immédiatement. Maintenant avec le numérique on voit les photos immédiatement et on peut ajuster la puissance du flash en conséquence.

Tu dis :
« Mais, si je comprends bien, chaque photographe de studio adapte ses réglages avec le flashmètre en fonction de son objectif ? »

C’est vrai pour les photographes enc***eurs de mouches. Des écarts de cet ordre se rattrapent facilement avec lightroom.
Dans le monde du cinéma ils utilisent des objectifs gradués en T

Sur la photo ci-dessous sur la bague de diaphragme il y a la lettre T