Les bons photographes ont du super matos|Discussion libre|Forum|Fotoloco
9 mars 2014
Il y a de bons photographes qui n’ont pas forcement du super matos, par contre il y a des photographes qui ont du super matos mais que ne sont pas de bons photographes ;)Â
Bref le super matos aide à faire des photographies de meilleurs qualités mais c’est le photographe qui fait La photo.Â
AlexM
4 mars 2015
J’ai choisi ce titre un peu provocateur suite à une discussion avec un copain photographe.
Son point de vue en gros est qu’ un vrai photographe ne travaille qu’avec des antiquités du genre lubitel 166 sans mesure de lumière sans autofocus sans flash TTL etc. Il me dit aussi que plus le niveau du photographe baisse plus son matériel est sophistiqué. La sophistication du matériel n’ayant pour rôle que de pallier à l’incompétence du photographe.
De mon côté j’ai constaté que les bons photographes ont généralement du très bon matos. Ce n’est pas le matos qui les rend bons mais quand ils sont bons ils travaillent plus, plus cher et par conséquent ils ont les moyens de se payer le top.
La liberté n'est jamais donnée, il faut la conquérir.
4 mars 2015
Héhé, Comme souvent tu a des arguments assez pertinents. Je ne voulais pas juger les photographes selon leur niveau d’équipement mais seulement dire que j’avais remarqué que certains photographes bien cotés avaient un équipement à nous faire baver d’envie. Par exemple Mark Wallace, Karl Taylor, Alex Koloskov, Frank Doorhoff, Matt Granger …
La liberté n'est jamais donnée, il faut la conquérir.
4 mars 2015
Il est vrai que les progrès techniques permettent à des gens sans compétence de produire des images techniquement correctes. esthétiquement c’est une autre histoire. ça me rappelle une jeune fille très mignonne que j’ai connue il y a longtemps. J’ai fait beaucoup de tirages N&B et couleur. Un jour, dans le labos où je bossais est arrivée une nouvelle machine AGFA toute automatique, informatisée à mort etc. Quelques jours plus tard j’ai vu une jeune fille de 18 ans assise aux commandes de la machine en train de faire des milliers de tirages. C’était son premier jour. La veille elle vendait encore des viennoiseries dans une boulangerie…
La liberté n'est jamais donnée, il faut la conquérir.
25 mars 2015
Je voudrais revenir sur la question (ou plutôt la remarque) initiale de Jonathan66 concernant le matos, pour l’éclairer de mon parcours personnel. Je ne sais pas si je suis «bon photographe», je pense certes être meilleur que le preneur de photos moyen mais en tout cas rien d’exceptionnel. Mais je crois inévitable, quand on s’intéresse à une activité (artistique en l’occurence), de rechercher une qualité adaptée à ses besoins.
J’ai commencé l’argentique il y a bien longtemps, à la mesure de mes moyens de lycéen: un compact à focale fixe et viseur clair. Rien d’extraordinaire mais il disposait d’une cellule, je réglais moi-même vitesse et ouverture, et la pellicule 24×36 me garantissait une qualité que n’avaient pas les Instamatic. Quand j’ai pu me payer un réflex, c’était pour les avantages qu’il m’offrait: meilleure mesure d’expo, mise au point fine (stigmomètre et micro-prismes), changement d’objectifs, flash à réglage auto… Je n’ai pas pris le plus gros ou le plus cher, juste celui qui répondait à mon besoin.
Idem en numérique. J’ai commencé (tard) par un compact expert qui m’offrait une bonne qualité d’image et une grande liberté de réglage. Je l’ai souvent dans la poche, il est discret et me permet de faire des photos dans des circonstances variées. Mais il a ses limites, que je trouvais de plus en plus frustrantes à mesure que j’y étais confronté: grain et lenteur en basse lumière, manque de réactivité, zoom court, pas de télécommande possible… Pour certains domaines que j’affectionne, c’était rédhibitoire: photo de spectacle, certains sports, photo souterraine, photos sur le vif… C’est pour ça que je suis passé là aussi au réflex et que j’ai mis le prix qu’il fallait pour avoir de la sensibilité, même si le FF est encore hors de mes moyens. Pas pour en avoir un gros et le montrer, non juste pour que mon matériel corresponde à mes besoins et me permette de prendre les photos dont j’ai envie, bref diminuer mes frustrations.
En conclusion je dirai que si les bons photographes ont souvent du super matos, ce n’est pas parce qu’ils sont bons (on peut faire de super photos de rue ou de paysages avec des appareils tout simples) mais parce que ça leur ouvre des possibilités à la mesure de leurs envies. De même qu’un bon musicien choisira un instrument agréable à jouer avec une bonne sonorité plutôt qu’un crin-crin innommable…
Powershot S95 + EOS 70D
Quant à ces féroces soldats, je le dis, c′est pas pour cafter, mais ils font rien qu′à mugir dans nos campagnes...
1 avril 2014
Jonathan66 a écrit
Les bons photographes ont du super matos.nan c’est pas un troll.
Ben ma grand mère à moi elle disait que les bons ouvriers ont toujours de bons outils.
Â
Alors la question première est: qu’est_ce qu’un « bon matos » ?
Vous faut il un basic 50mm à 120€, ou une chambre avec un studio équipé avec des flashs à la Harcour ?
A cette question je répondrais qu’il n’y a pas de réponse universelle, le bon matériel est celui qui est adapté au photographe et à ses besoins.
3 novembre 2013
Quelque soit le domaine il est illusoire de croire que le matos va faire de nous un cador (Acheter une Ferrari ne fait de nous un Prost).
Par contre, quand on pratique et surtout que l’on progresse, on atteint les limites techniques et le progrès passe alors par l’acquisition d’un matériel plus performant (vous ne ferez pas de podium aux 24h du Mans avec une R5TL)
Et puis surtout, comme l’a fait remarquer Daniel_C, il faut surtout avoir du matériel adapté à son activité. (la Ferrari ne vous aidera pas beaucoup à la course du Touquet).
Sony SLT A99V / Sony DSC-RX100M2 / Street-Bob 114