En photographie, le montage et la retouche ont toujours existé. La photo est à la base une activité de chimiste.
Le premier photomontage très connut est celui de la photo d’Abraham Lincoln et c’était en 1860…
On expose plusieurs fois, on découpe, on gratte, on applique des bains, etc. Il est beaucoup plus simple de truquer une photo qui plus est aujourd’hui en numérique. Le fond vert n’a pas d’avantage particulier en photo, il est même plus contraignant à la prise de vue à cause de l’éclairage qu’il nécessite.

C’est en vidéo qu’il est très utile.

On peut utiliser un chroma key rouge, vert ou bleu (3 couleurs primaires), il faut que le fond soit d’une tonalité que l’on ne retrouve pas sur le sujet.
Comme on souhaite principalement incrustrer des personnages, le fond rouge est très rarement utilisé.
La règle de base est que :
– Lorsque l’on film sur pellicule, on utilise des fonds bleus car le film est plus sensible au bleu.
РQuand on film en num̩rique, on utilise des fonds verts car les capteurs sont plus sensible au vert.

Aujourd’hui avec le numérique, c’est beaucoup plus efficace. Il existe deux outils de base que l’on peut combiner :
– le Keying : on choisit avec la pipette un pixel, le logiciel lit la chrominance et supprime toute les autres pixels de l’image qui ont la même avec une tolérance que l’on peut définir. On peut donc avoir des fonds de n’importe quelles couleurs, du moment que le sujet s’en détache.
– la rotoscopie : c’est pour vulgariser du détourage image par image ce qui ouvre la porte à tous les effets spéciaux et de compositing possible.