Euh, je ne sais pas si, vue l’ambiance actuelle sur le site, c’est approprié, mais j’avais prévu de vous présenter cette semaine un nouveau photographe vivant que j’apprécie.

Né en 1953 en Angleterre, et installé maintenant à Seattle, c’est un spécialiste des paysages en n&b argentiques. La plupart de ses clichés sont pris avec un Hasselblad. Il réalise lui-même ses tirages, avec une grande maestria et subtilité. Contrairement à la mode actuelle où les formats d’imperssion sont proportionnels à l’ego des artistes, la taille de ses tirages est assez réduite (en moyenne 20cm de côtés), car il souhaite que le spectateur s’approche au plus près de ses clichés pour une plus grande intimité.

Ce qui le caractérise est un soin de la composition très étudié, un caratère épuré et élégant, à la manière d’un haïku. Ce n’est pas un hasard s’il s’est rendu célèbre avec ses photographies du Japon.

Mais il apprécie aussi la France, et c’est intéressant d’observer comment il peut trouver des angles inédits dans des lieux pourtant très rebattus, comme les jardins du château de Versailles, par exemple.

Il apprécie particulièrement les atmosphères brumeuses, ou alors de très longues poses nocturnes qui donnent un aspect onirique.

Son travail peut être découvert sur son site : http://www.michaelkenna.net

Et il y a aussi cet intéressant documentaire, où on le voit à l’œuvre sur l’île d’Hokkaido : https://www.youtube.com/watch?…..BmaxdB7QWk