Quel objectif photo pour l’architecture

Expression du besoin:

• grand angle pour photographier tout le bâtiment
• focale générale pour les détails
• Présentant peu de déformations optiques (distortions)
• Très bon piqué
• L’ouverture de l’objectif a peu d’importance comme on va souvent travailler à f/8 ou f/11 et sur trépied.
• De même il est inutile de payer plus cher pour la présence d’une stabilisation optique

Recommandations

Pour la photographie de détails:

Un zoom standard peut parfaitement faire notre bonheur.

Un EF-S 18-55mm f/3.5-5.6 IS II ou

un Canon EF-S 17-85mm f/4-5.6 IS USM – EF – qui n’a pas une distorsion rédhibitoire au-dessous de 22 mm au contraire du premier – fera, sans doute, des merveilles sur votre réflex APS-C.

Avec les moyens pour, vous pourriez le visser jusqu’au Sigma 17-50 mm f/2.8 DC HSM EX ou même jusqu’au Canon EF-S 17-55mm f/2.8 IS USM si le besoin d’une réelle ouverture se faisait véritablement sentir en intérieur.

Mais ceci ne me semble pas relever de l’utilité profonde, surtout quand on connait le prix de ces objets. Pour ce qui est du plein format, des objectifs de type Canon EF 24-105mm f/4L IS USM ou Canon EF 24-70mm f/2.8L USM font aussi parfaitement l’affaire.

Si les détails ne vous suffisent plus et que vous voulez plonger au cœur des structures architecturales, là encore, le parti pris s’impose. La solution la moins onéreuse et à mon sens la plus ludique, est d’assumer pleinement les perspectives, s’engouffrer dans ce monde de déformation, là où les gratte-ciel semblent avoir une base large et une pointe qui s’affine pour en devenir dérisoire. Dure loi de perspectives que les peintres de la renaissance maîtrisaient à merveille, pour ceci, le grand angle s’impose. Je vous conseille donc chaleureusement les excellents Canon EF-S 10-22mm f/3.5-4.5 USM ou Sigma 10-20mm F4-5,6 DC EX HSM selon votre budget et, pour le plein format, vous avez le Canon EF 17-40mm f/4 L USM ou le Canon EF 16-35mm f/2.8L II USM avec lequel le prix s’envole un peu mais en laissant un piqué bien meilleur sur les bords.

Reste la solution la plus professionnelle ou l’idée que l’on puisse s’extraire de la déformation liée aux perspectives pour faire oublier que l’on compose le cliché depuis une hauteur d’homme qui ne vole pas très haut par rapport à celle des édifices de pierre. Il faudra alors passer à des objectifs très spécialisés, chers et relativement austères à manipuler, que sont les objectifs à décentrement pour retrouver la rectitude des buildings. Un digne représentant semble être le Canon TS-E 17mm f/4L, frisant l’excellence mais avec un coût de plus de 2200 EUR.