...lorsqu'il entre en scène, le spectateur sent immédiatement son engagement. Tony à l'égal de ses maîtres, met son énergie qu'il puise au plus profond de son âme. Depuis sa plus tendre enfance, il a été bercé par Billy Cobham, et surtout John Bonham de Led Zeppelin dont il passait en boucle son vieux 33 tours usés par les solos de frappes lourdes de ce batteur hors du commun. On sentait pendant le concert, sur certains passages, la patte de John, Tony s'en approchait merveilleusement bien. Je ne cache pas que quelques frissons parcouraient mon échine. Que pensait-il à cet instant ? J'imaginais qu'il ne pensait à rien, car il faisait corps avec son instrument, seul l'image de John subsistait dans son esprit. A d'autres moment, il me semblait entendre Stewart Copeland du groupe Police, sacré batteur, qui ne se séparait jamais de ses gants de cuir pour accomplir son show. Toute cette musique répondait comme un écho à mes souvenirs d'ados festifs dans les boîtes de nuit où je trainais à l'époque ma frêle silhouette qui s'agitait sur ses musiques rythmées. Merci Tony, mille fois merci de ces moments précieux que tu nous donnes par ton talent.
Bonus pour info : Tony est prof de guitare bass.