Et le dialogue s'installa entre nous, je me suis surpris à lui répondre. Petit syrphe... Oh ! petit toi même par ton esprit, tu commences à peine à me parler et tu me traites de petit, que fais-tu de tes journées ? des photos et après... Moi, je vole, je m'envole, je tournoie, je me pose où je veux, je rends visite chaque matin à toutes les fleurs qui s'ouvrent pour nous les insectes que tu surnommes "petit". Petit toi-même, enfermé dans ton petit monde, dans ton appareil, dépose-le et regarde autour de toi, apprécie ce que tu vois, mais c'est quoi cette manie à tout photographier, j'étais là hier, d'ailleurs tu ne m'as même pas vu, tu étais comme un malade à mitrailler mes amis morosphinx, je suis là aujourd'hui, et je serai là demain... Fais comme moi, pose-toi et apprécie l'instant, comble tes yeux de toutes ces choses merveilleuses autour de toi. - Mais cher syrphe, je te prends en photo, pour montrer aux autres la beauté de ton existence... - Attends, dis-moi, ils n'ont pas des yeux comme toi, où qu'ils demeurent, il y a toujours un ami syrphe qu'ils peuvent admirer, et ils t'ont demandé quelque chose, allez, calme-toi, fais ta photo si cela te fait plaisir, et cesse de me causer, tu me fatigues... - Je peux te dire une dernière chose, chez nous, tu serai considéré comme un philosophe... - Et alors, cela fait quoi d'être philosophe ? ... Euh...euh...Rien de particulier... C'est bien ce que je pensais... Le silence s'installa, je n'osai prendre ce cliché, je le fis tout de même mais sans l'entrain qui me caractérise d'ordinaire..." />
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