Cette chapelle est appelée Chapelle de la Tombe, Chapelle de Sangville ou encore Chapelle de la Sainte-Croix.
Elle est construite en moellons de grès et de calcaire.
Elle est classée depuis 1936.
Son histoire remonte en 562, lorsque Sigebert, roi de Metz et d'Austrasie repousse les Huns.
Sur la tombe de ses guerriers, il fait élever une "tumba", un petit oratoire.
Cet édifice devint par la suite un ermitage et fut reconstruit ou restauré plusieurs fois au cours de l'Histoire : au 17è, 18è et 19è siècle. La dernière restauration date de 2000.
Ce lieu attirait de nombreux pèlerins, qui y priaient souvent contre la fièvre.
Édifice en briques et moellons de calcaire, à nef unique d'une travée, terminée au Nord-Est par un chœur à trois pans. Ancien ermitage du 16è daté et reconstruit en 1644, restauré aux 18è et 19è.
Entrée au Sud-Ouest par un petit édicule en briques ajouté en 1834 et percé d'une porte à linteau droit, appuyé sur le pignon en calcaire percé d'une baie du 18è, à linteau bombé à clé sur piédroits à harpe médiane.
Nef en moellons de calcaire des 16è et 17è, percée au Sud-Est d'une baie gothique (16è) en tuffeau, à encadrement en arc brisé mouluré. Au Nord-Ouest, baie en arc brisé en calcaire (17è).
De ce côté, contreforts en moellons et rehaussement en briques.
Chœur en briques au Nord-Est, à trois pans, restauré au 18è (1736 et 1762) et au 19è (1834), et éclairé par des baies en calcaire, à arc plein cintre à clé reposant sur piédroits à harpe. Chevet aveugle.
Bâtière de tuiles dominée par un clocheton percé d'abat-son et couvert d'une flèche à bulbe.

Source : Patrimoine Monumental de Belgique