...semblait ardue. Le syrphe ne s'économisait pas dans son périple. Néanmoins, il était attiré par ce panorama de feu, présent sous ses pattes. Il s'agrippait sur son frêle support végétal, soumis aux vents impétueux, qui le menaçaient d'une chute imminente. Son instinct millénaire lui suggérait de s'envoler dans l'instant, mais, captivé par la beauté qui s'étendait devant lui, le syrphe s'accrochait éperdument, ne voulant surtout pas perdre son point de vue très précieux. Son égo démesuré ne jouait pas en faveur de l'instinct de survie commun à son espèce. Il ne concevait pas la vie autrement et il ne lâcherait pas, c'était son choix... et il en était le seul maître.