26 Mai 2015
Le Ministère de la Culture et de la Communication a publié le 19 Mai 2015 un rapport passionnant sur l’état de la photographie professionnelle en France. Nous avons été plus de 3000 photographes professionnels à être interrogés dans le cadre de cette étude (sur environ 25,000 photographes pros en France).
J’ai décortiqué l’étude pour en ressortir les chiffres clés.
Les chiffres clés de l’étude sur les photographes professionnels:
- les photographes pros sont mal payés. 43 % des photographes enquêtés ont perçu moins de 15 000 € nets d’activité en 2013, 31 % entre 15 000 et 29 000 € et 24 %, plus de 30 000 €.
- 55% des photographes ont eu un baisse de revenus au cours des 3 dernières années.
- 25% ont vu leur revenu augmenter. Woohoo!
- Seuls 59% des photographes ont tiré l’intégralité de leur revenu d’activité de la photographie.
- les photographes déclarant plus de 30 000 euros de revenu pour l’ensemble de leurs activités sont parmi les plus âgés et ont à leur actif vingt à vingt-cinq ans de carrière. Ils travaillent plus souvent que la moyenne à la commande, plus souvent aussi dans les secteurs de la mode et de la publicité, et quelques-uns d’entre eux pour la presse. au cours des dernières années, leur revenu d’activité est demeuré stable, ou bien a augmenté.
- 90% des photographes travaillent seuls et seuls 3% dans un collectif
- 89 % des photographes enquêtés sont artistes auteurs, 10 % sont salariés de la presse, 7 % sont auto-entrepreneurs, 4 % artisans. Cette statistique me surprend vraiment, car normalement un artiste auteur ne devrait pas vendre de prestation à une entreprise ou à un particulier (comme un reportage d’entreprise, des portraits, des mariages…)
- Parmi ces auto-entrepreneurs, 47% sont pluri-actifs, c’est à dire qu’ils ont une autre activité.
- 53% des photographes sont pessimistes pour l’avenir, mais seuls 6% envisagent d’arrêter leur métier
- Entre 1995 et 2012 le nombre de photographes pros a augmenté de 37%: +25% pour les hommes et… +85% pour les femmes! Woohoo, bienvenues mesdemoiselles et mesdames!
- Les femmes ne font pas de vieux os dans la photo: aujourd’hui 29% des photographes ont plus de 50 ans, mais quand je regarde les stats par sexe: 37% des hommes photographes ont plus de 50 ans et seulement 7% des femmes photographes ont plus de 50 ans!
- Seuls 17% des photographes sont salariés (contre 46% en 1991)
- 28% des photographes ont au moins une licence. Seuls 9% n’ont pas leur BAC.
- Plus du tiers des photographes continuent à utiliser l’argentique (en complément au numérique)!
- 40% des photographes produisent aussi de la vidéo.
- 40% des images produites sont des portraits, suivis du paysage (17%) et du grand reportage (13%)
- 75% des photographes travaillent à la commande. (mais alors comment expliquer le 89% des artistes auteurs ci-dessus?)
- La vente de prestations photos aux entreprises (corporate) reste le plus grand secteur de la photo.
- Microstock et banques d’images: ne représente le marché principale que de 0.1% des photographes, mais un complément de revenus pour 3%.
- Un quart des photographes placent les microstocks en première position pour les effets négatifs sur la profession.
- 58% des photographes sont positifs sur le développement des technologies numériques
Une grande diversification du métier de photographe professionnel
C’est à mon avis indispensable aujourd’hui pour les photographes professionnels.
Je cite ici intégralement l’enquête:
Les photographes diversifient d’abord leur activité professionnelle (…). Ils sont trois sur dix à déclarer exercer une ou plusieurs autres activités proches de la photographie dans le domaine de la formation : enseignement dans une école ou à l’université, animation d’ateliers pour amateurs, sessions de formation continue à destination de professionnels, en tout premier lieu. Ces activités connexes peuvent aussi être directement liées à la valorisation des œuvres (organisation de manifestations, d’expositions, d’événements, etc.) – y compris celles dont ils sont les auteurs.
Lorsqu’elles ne sont pas directement liées à la photographie, ces activités
demeurent le plus souvent liées au monde des images et de la création visuelle :
vidéo, graphisme, écrits sur la photographie, arts plastiques…
Pour bon nombre de photographes, la diversification des activités est devenue
une condition de maintien dans le secteur de la photographie.
La lecture de toute l’enquête est passionnante. Je vous invite à télécharger les résultats maintenant:
- Synthèse des résultats (2 pages)
- Résultats (22 pages)
- Rapport complet (102 pages + annexes)
- Lien vers l’enquête sur le site du Ministère de la Culture et de la Communication
Enquête réalisée par Claude Vauclare et Rémi Debeauvais.
Photo à la une par Karen Roe et utilisée avec son autorisation
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Commentaires
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Merci pour cette synthèse, j’ai téléchargé le rapport avant hier mais je ne l’ai pas encore regardé.
Effectivement si 89% des 3000 photographes sondés sont des auteurs, ce n’est pas du tout représentatif de la profession. Il semble y avoir une incohérence car 55% tirent plus de 15000€/an net. Ca se saurait si la vente de tirage numéroté étaient aussi viable que ça.
89 % des photographes enquêtés sont artistes auteurs, cela veut dire avec un statut de photographe auteur BNC et Agessa, c’est à dire le régime de cession de droits d’auteurs pour les entreprises, les collectivités, (photographie publicitaire, reportage, et même presse puisque la presse ne veut pas payer les photographes reporter en salaires comme normalement c’est la loi). Photographe auteur ce n’est pas seulement la vente de tirage numéroté.
Plus de 4 000 photographes en France (il y en a eu 2000 adhérents UPC-UPP) ont ce statut de photographe auteur. Pourquoi ? TVA sur option au taux de 10 % maintenant (hier 5.5 puis 7) taux de charges sociales réduites ET proportionnelles au chiffre d’affaires.
Bonjur Blaise, voilà un sondage édifiant … je verrais les photographes professionnels d’un autre oeil , merci
Bonjour à toutes et tous.
@ JIPEGE :
« artiste auteur » est un statut social, tout comme celui d’auto-entrepreneur ou celui-d’artisan.
Il suffit pour devenir artiste auteur de se déclarer comme tel à l’URSSAF (sans même avoir jamais vendu la moindre photo).
On peut d’ailleurs cumuler plusieurs de ces statuts. Par exemple un photographe qui donne des cours en tant qu’auto-entrepreneur peut également se déclarer auteur.
https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F22388
L’artisan photographe également, peut avoir le statut d’auteur. L’inconvénient pour lui étant que les cotisations sociales qu’il paiera à cause de son statut d’artisan sont environ trois fois plus élevées que s’il n’avait que le statut d’auteur.
89% d’auteurs parmi les photographes n’a rien de surprenant et je ne vois aucune incohérence avec le fait que 31 % (et pas 55 ;) ) gagneraient entre 15000 et 29000 € de revenu d’activité. Ces revenus n’étant pas annoncés comme provenant uniquement de la vente de tirages numérotés.
Beaucoup des sondés ont une pluri-activité, parfois plusieurs statuts et des revenus qui peuvent être très divers quand à leur provenance.
Comme dans toutes les statistiques, les disparités des chiffres peuvent être énormes entre les sondés.
Une minorité sans doute vit correctement des seuls revenus de la vente de ses œuvres (hélas !). L’étude le dit bien : beaucoup doivent cumuler les sources de revenu pour arriver à vivre de leur labeur.
Signé : un artiste maintenant en retraite… Ouf !
Il y a 25000 photographes en France et seulement 6700 sont recensés (affiliés+précomptés) à l’Agessa donc il est impossible que la proportion d’auteurs parmi tous les photographes soit celui annoncé par cette étude.
C’est d’ailleurs écrit sur ce rapport que cette si grande proportion d’auteur est je cite : « liée aux caractéristiques de l’échantillon d’enquête »
Il y a eu 6000 questionnaires envoyé dont 4000 aux affiliés agessa pour seulement 2000 envoyés aux professionnels sous l’APE 7420z. Au final 3011 réponses donc un taux de participation de 51%.
Donc l’étude est très intéressante mais ne reflète que ce qu’on veut bien y voir. Miroir au mon beau miroir.
15K€29K€ + 30K€<24% = 15K€ < 55%
CQFD donc sisi 55% ont plus de 15K€.
Par contre je pensais que ce chiffre ne contenait que le revenu de l'activité photographique alors que non, il comprend l'ensemble des activités ce qui relativise énormément ces chiffres. Un ingénieur salarié qui est en plus auteur photographe aura de gros revenu mais ce n'est pas la photo qui le provoque.
Seulement un photographe sur 10 qui a répondu à l'enquête a mentionné qu'il a plusieurs statut.
Tu as raison, la vente directe (tirage) représente environ 20% des revenus, c'est moins que les droits d'auteurs perçu par les cessions qui restent le revenu principal, entre 12 et 34% des revenus selon cette enquête.
Après là où je te rejoins complètement c'est qu'il est loin d'être facile de vivre correctement de la photo, que cela soit en auteur ou en artisan et qu'il va falloir une très grande capacité d'adaptation pour réussir à faire carrière.
c’est flipant quand meme……vaut mieux garder ca presque en second choix pour amortir son matériel et se faire un petit plus…je parle pour moi en tout cas lol
Bonjour, je suis de Montréal (Québec) (Canada), je suis photographe professionnel en immobilier, je suis en emploi pour une agence. Je me pose une question sur ces résultats. Il n’y a aucun résultats sur ceux qui exercent le métier de photographe immobilier, donc de photographier les propriétés à vendre par les agents immobiliers. Je crois bien que ces gens là doivent faire plus d’argent. Pour ma part, juste en tant qu’employé d’une agence, je tire 40000$ canadien par année. Mon agence demande 100$ canadien par séance photos aux agents immobilier et ils nous refile 30$ sur le 100$. On fait en moyenne 400 à 500 séances photos par semaine. Je me demande si il y a ce service offert chez mes cousins français car vous ne parlez jamais de ce domaine dans vos chroniques. Alors si vous n’avez pas ce service par chez vous, alors je conseil à tous de vous lancez dans ce domaine. Il y a un marché énorme selon moi si cela n’existe pas chez vous.
Bonjour Marti, il existe quelques agences spécialisées en photo d’immobilier à Paris et plusieurs dizaines de photographes qui tentent tant bien que mal de vivre de ce marché. Les prix vont de 75€ à 100€ euros par séance facturés aux agences immobilières et moins d’une cinquantaine d’euros pour le photographe qui doit enchaîner des shootings de 30 mn et la retouche derrière. Donc c’est à peu près similaire à ce que vous pratiquez à Montréal mais les revenus pour les photographes sont beaucoup moins élevés car la grande majorité des agences immobilières réalisent elles-même leurs photos avec un smartphone, même pour des biens de plusieurs millions d’euros.
J’ai fait ce boulot pendant un temps.
Je souffrais des embouteillages, difficultés de stationnement et finalement un taux horaire affreux.
Mais le pire c’était parfois le fouillis quand tu arrives sur certains biens. Tu te retrouves à faire plus de ménage que de photos :)
Sur la Côte d’Azur c’est beaucoup comme fefe le décrit, mais pour les biens luxueux il y a quand même systématiquement appel à des pros.
Blaise
Ha ha, bien d’accord avec toi Blaise, c’est vrai que je me tappe les maudits embouteillages et les problèmes de stationnement à chaque journée de travail, cela me rend fou. Aussi tu as raison, ici aussi à Montréal, je fais plus de ménage que de photos chez les clients loll
Ils n,ont aucunes fiertés, ils savent qu’il y a un pro qui s’en vient chez eux pour photographier leur propriété mais ils ne se donnent pas la peine de faire le ménage avant. C’est honteuz de leur part. Je suis très surpris que FEFE, dise que les agences utilisent leur smartphone pour réaliser les photos chez leur clients, ce n’est pas acceptable selon moi. Nous on réalise des photos en HDR et on utilise le logiciel exposiohdr.com, il est superbe ce logiciel, il fait toute la job, je n’ai qu’a créer mon dossier photos de ma journée sur mon bureau et je lance le logiciel et il développe les photos pour moi, je n’ai rien à faire. Bref, je ne sais pas si exposio est connu par chez vous, mais ici au Canada, c’est le plus fort.
Bonsoir,
« 2°) Une phase d’enquête quantitative par questionnaire, auprès d’un échantillon de 6 000 photographes tiré dans les fichiers 2013 de l’Agessa. »
D’où le fort pourcentage d’auteurs… Cette étude est nulle de par le choix de son échantillonnage. Elle ne représente que les affiliés à l’agessa donc exit les artisans, exit les salariés et exit les auto-entrepreneurs, tous trois ne relevant pas de l’agessa…
Verdict : classement vertical aurait été le plus tentant, si seulement un crétin ne pouvait se servir de cette « étude » pour une future loi ou que sais-je encore ! A dénoncer !!!
Bonsoir à toutes et tous !
Je viens de voir page 127 de l’étude, les proportions de revenu total (donc toutes activités confondues) qui se découpent comme suit :
Q31 Tranches de revenus nets (recodage 3 tranches)
30000 = 12%
Les « moins de 5000 € » représentant à eux seuls 41% !!!
En quelque sorte, 2 photographes sur trois gagnent moins de 15000€.
Le dernier tiers ayant un revenu situé supérieur à 15000 €.
Difficile de fantasmer après cette lecture…
Cette page semble d’ailleurs peu cohérente avec les premiers résultats annoncés. Où sont les vrais chiffres ?
Le faible nombre de répondants à ces questions directement axées sur les revenus est curieux dans une étude censée nous dire « combien gagne un photographe »…
Tant que l’on fera des statistiques en utilisant les données de l’INSEE ou les codes APE, on n’a pas fini de rire…
Il y a pas mal d’années, j’ai été artisan encadreur, travaillant seul comme beaucoup de mes consœurs et confrères. Mon code APE faisait partie de la catégorie « industrie de l’ameublement et activités connexes »…
Vous parlez d’une industrie !
Le numéro suivant désignait les « fabricants de cercueils ». Il est vrai qu’il s’agit là d’un ultime et dernier meuble, sans doute…
Il m’est aussi arrivé de faire connaissance avec les codes de l’ANPE.
Là aussi, il y aurait de quoi rire si la situation le permettait.
Maintenant retraité, je vous souhaite bien du courage à vous, actifs ou qui souhaitez le devenir.
Je m’aperçois qu’une partie de mon précédent message s’est volatilisée.
Il manque après « Q31 Tranches de revenus nets (recodage 3 tranches) » :
moins de 15000€ = 65%
de 15 à 29000€ = 23%
plus de 30000€ = 12%
Désolé de ce double commentaire involontaire.
Une enquête ne peut jamais être complète, mais elle reflète cependant une tendance que je ressens.
Je suis photographe depuis plus de 20 ans, et je considère que la moyenne de mes revenus n’a pas dépassé celui du smic. Et pourtant je fais partie de ceux qui ont déclaré plus de 30000€ net d’activité. Enfin si nous sommes d’accord sur ce à quoi correspond ce revenu, je parle ici du chiffre d’affaire. Ce qui a pour résultat dans ma déclaration 2014 d’un déficit de 850€. Eh, oui, un studio à Paris : 12000€/an, plus remboursement leasing matos photo (+/-3600, pour moyen format numérique), plus les charges (assurances, edf, téléphonie internet), et les charges sociales…il ne reste plus rien! Alors quand je perds un appel d’offre parce que je suis quasiment le plus cher avec des prix au ras des pâquerettes, je me pose la question de comment font mes concurrents? Le métier de photographe s’est paupérisé, c’est un fait avéré. Un métier qui se paupérise se féminise, l’enquête le confirme. Il en a été ainsi du métier d’enseignant par exemple.
Je ne reviens pas sur le statut « officiel » du photographe qui pour les indépendant est celui d’auteur et ce depuis au moins 1997.
Bref, vive la photo ! Pour ma part, je prévois de changer de métier et garder la photographie en passion. Mais à près de 50 ans, ce n’est pas facile. Pour revenir sur l’exemple de la photo immobilière donnée par notre confrère québécois, le commentaire de FEFE résume le marché Français, la photographie y est déconsidérée, le DO IT YOUSELF est fortement ancré dans notre culture… Et je remarque quand même que l’agence se prend 70% du revenu ! J’espère que c’est elle qui paie le matos. A une époque la rémunération agence photo, c’était 50/50.
Quand Marti2222, tu parles de 400-500 séances par semaine, c’est pour l’agence, pas pour le photographe. En conclusion, le bon busines, c’est l’agence. Parce qu’entre nous 30$ pour une séance, j’appelle ça un mauvais prix de vente…mais sans doute que je suis trop gourmand. Tu passes combien de temps par client ? 30€ de l’heure en France, en travailleur indépendant, tu manges ton chapeau ! Sauf si tu n’as aucun frais…
Bonjour !
@ Carl :
La question posée dans l’étude concernait le revenu net d’activité, pas le chiffre d’affaires.
Le revenu net d’activité : c’est le revenu qui te reste une fois déduit de ton chiffre d’affaires les dépenses engendrées par ton activité : dépenses courantes de l’entreprise, cotisations sociales, CSG ? CRDS, impôts divers et taxes, remboursement d’emprunts, etc…
Ce revenu net d’activité est encore différent du revenu net disponible.
Celui-ci est ce qui reste une fois déduit l’impôt sur le revenu.